L'idée est plutôt séduisante: chaque mois, le même jour (le 15), à la même heure (12h, heure de Paris), un groupe de blogueurs écrit sur un sujet commun. Ce mois-ci, on aborde le thème des chocs culturels avec d'autres bloggers de la blogosphère : Laurent, Olivier, Bergere, Bertrand, JvH, Jean-Marc, Lady Iphigénia, Julien, Isabelle, Christophe, Hibiscus, Alcib, Bluelulie, Anne, Joël, Chantal, Loïc & Hyun-Jung, Marie, Anne B, V à l'ouest, Nathalie et Jo Ann v. Rendez leur une visite pour comparer nos points de vue en la matière ...
Le choc culturel se définit comme étant une détresse physique et émotive qui est occasionnée par le fait d'être soustrait à son environnement familier. Cà n'est donc pas difficile pour moi, étant expatriée, d'avoir ressenti un choc culturel avec mon pays "d'adoption". Je ne dis pas que si toi, lecteur, tu es resté dans le pays qui t'a vu naître, alors tu n'en as pas connu, mais il est certain que vivre à l'étranger entraîne forcément une confrontation avec une autre réalité.
La plupart du temps, les chocs culturels proviennent du fait de n'avoir plus accès aux signes culturels et modèles familiers qui constituent nos repères, de devoir faire continuellement preuve d'adaptation dans un monde/environnement différent (on se sent parfois impuissant à s'exprimer, à décrypter comment le système marche, à se faire comprendre à cause de la barrière de la langue, etc ...). Il y a donc à peu près trois phases dans l'adaptation/intégration.
La lune de miel : tout est beau, tout est gentil. Vous découvrez votre environnement, vous trouvez amusant les différences. Malgré vos bonnes résolution avant votre départ, vous ne pouvez vous empêcher de mentionner de temps en temps, "bah en France, c'est comme ci, et pas comme çà!". En règle générale, çà saoule tout le monde au bout d'un mois. Mais, c'est qui cette Française qui croit tout savoir ! Je dois bien avouer cependant qu'en tant que frenchie, je bénéficie d'un traitement spécial en la matière, ma nationalité étant entourée d'une certaine aura (fashion, vins, alimentation). Il semble admis que venant de France, il y a certaines choses, quand même, qui soient mieux là-bas (mes chèrs fromages ?!!!)
La deuxième étape arrive très rapidement : trouver un logement, obtenir vos n° d'immatriculation, régler toute le paperasse générée par votre arrivée. Votre niveau de stress bât des records, vous voyez vos finances s'amenuiser à la vitesse de l'éclair ... Vous vous demandez un moment, "mais qu'ais-je été faire dans toute cette galère ?"
La troisième étape vient de votre volonté de vous intégrer : si vous restez suffisamment longtemps, vous vous installez progressivement dans votre nouvelle vie. Votre entourage vous aide à décoder le système, vous savez quoi faire quand vous avez un problème, qui appeler. La barrière de la langue s'est dissipée, vous n'êtes plus embarassé à communiquer.
Et vous vivez alors un deuxième choc culturel. Vous vous sentez tout d'un coup appartenir presque plus à votre pays d'adoption qu'à votre pays d'origine. Et quand vous rentrez en France, vous vous êtiez bien juré de ne pas le faire, mais recommencez à comparer dans le sens inverse cette fois. "Aux US, c'est beaucoup mieux, parce que les magasins sont ouverts le dimanche - Aux US, le client est roi, tu te fais rembourser tout ce que tu veux (ou presque) sans question", etc ...
C'est pour toutes ces raisons, qu'être "étranger" (expatriés, immigrés, vous choisirez le terme que vous préférez), c'est un situation bizarre à gérer. Vous avez toujours l'impression d'avoir le c%l entre deux chaises. Ce que j'en retire, personnellement, c'est une plus grande tolérance et envie d'entraide. Pas si mal :O)
La plupart du temps, les chocs culturels proviennent du fait de n'avoir plus accès aux signes culturels et modèles familiers qui constituent nos repères, de devoir faire continuellement preuve d'adaptation dans un monde/environnement différent (on se sent parfois impuissant à s'exprimer, à décrypter comment le système marche, à se faire comprendre à cause de la barrière de la langue, etc ...). Il y a donc à peu près trois phases dans l'adaptation/intégration.
La lune de miel : tout est beau, tout est gentil. Vous découvrez votre environnement, vous trouvez amusant les différences. Malgré vos bonnes résolution avant votre départ, vous ne pouvez vous empêcher de mentionner de temps en temps, "bah en France, c'est comme ci, et pas comme çà!". En règle générale, çà saoule tout le monde au bout d'un mois. Mais, c'est qui cette Française qui croit tout savoir ! Je dois bien avouer cependant qu'en tant que frenchie, je bénéficie d'un traitement spécial en la matière, ma nationalité étant entourée d'une certaine aura (fashion, vins, alimentation). Il semble admis que venant de France, il y a certaines choses, quand même, qui soient mieux là-bas (mes chèrs fromages ?!!!)
La deuxième étape arrive très rapidement : trouver un logement, obtenir vos n° d'immatriculation, régler toute le paperasse générée par votre arrivée. Votre niveau de stress bât des records, vous voyez vos finances s'amenuiser à la vitesse de l'éclair ... Vous vous demandez un moment, "mais qu'ais-je été faire dans toute cette galère ?"
La troisième étape vient de votre volonté de vous intégrer : si vous restez suffisamment longtemps, vous vous installez progressivement dans votre nouvelle vie. Votre entourage vous aide à décoder le système, vous savez quoi faire quand vous avez un problème, qui appeler. La barrière de la langue s'est dissipée, vous n'êtes plus embarassé à communiquer.
Et vous vivez alors un deuxième choc culturel. Vous vous sentez tout d'un coup appartenir presque plus à votre pays d'adoption qu'à votre pays d'origine. Et quand vous rentrez en France, vous vous êtiez bien juré de ne pas le faire, mais recommencez à comparer dans le sens inverse cette fois. "Aux US, c'est beaucoup mieux, parce que les magasins sont ouverts le dimanche - Aux US, le client est roi, tu te fais rembourser tout ce que tu veux (ou presque) sans question", etc ...
C'est pour toutes ces raisons, qu'être "étranger" (expatriés, immigrés, vous choisirez le terme que vous préférez), c'est un situation bizarre à gérer. Vous avez toujours l'impression d'avoir le c%l entre deux chaises. Ce que j'en retire, personnellement, c'est une plus grande tolérance et envie d'entraide. Pas si mal :O)
4 commentaires:
j'ai mis ma contribution, a l'invitation d'olivier.
^^
La photo est superbe.
j'adore les chocs culturels, donc je voyage dès que je peux ! J'ai déjà réservé pour New York, l'été prochain, un mois dans Big Apple !
Bon dimanche.
bouhhh, je veux des chocs culturels moi aussiiii...
Quelle maîtrise ! C'est manifestement le début de la sagesse.
Les deux premières étapes sont à coup sûr assez dures à passer. Effectivement, une fois cette autonomie acquise, il doit être relativement agréable d'évoluer dans un nouvel univers. En plus ce doit être valorisant. OUI, je suis arrivé à m'adapter, me faire des ami(es), etc ...
BRAVO, nous sommes fiers et admiratifs de vous.
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